La Russie s'oppose à l'aggravation de la situation en Arctique

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Les tentatives d'attiser la tension en Arctique n'ont pas de perspectives, a déclaré l'envoyé spécial du président pour la coopération internationale en Arctique et en Antarctide Arthur Tchilingarov à une conférence des parlementaires de la région à Bruxelles.

Les tentatives d'attiser la tension en Arctique n'ont pas de perspectives, a déclaré l'envoyé spécial du président pour la coopération internationale en Arctique et en Antarctide Arthur Tchilingarov à une conférence des parlementaires de la région à Bruxelles.

L'explorateur du pôle en vue a démenti les déclarations suivant lesquelles l'expédition entreprise en 2007 : l'immersion des bathyscaphes à 4,5 kilomètres dans la région du Pôle Nord où a été hissé le drapeau russe était une action politique. C'est une découverte scientifique, a dit Tchilingarov ayant exhorté les pays arctiques à suivre l'exemple de la Russie.

L'expédition géologique russe en Arctique procède actuellement au sondage du fond océanique du bord du navire diesel « Académicien Fedorov ». Les études sont réalisées dans le cadre du plan d'action en vue de délimiter, à la demande de la Russie, la frontière extérieure du plateau continental dans l'océan glacial. La demande sera soumise à l'examen de la Commission appropriée de l'ONU.

Le plateau continental arctique aux ressources inépuisables suscite une concurrence acharnée. En plus de la Russie, les Etats-Unis, le Canada, la Norvège et le Danemark tout comme les pays n'ayant pas de frontières océaniques avec l'Arctique : Islande, Suède et Finlande s'y intéressent. La Chine a ouvert une station de recherche au Spitzberg.

Au micro l'expert du droit international de la mer Anatoli Kolodkine :

Selon la Commission de l'ONU, la Russie doit présenter les données plus convaincantes et authentiques confirmant que les dorsales Lomonossov et Mendeleev sont la suite naturelle du plateau continental russe en Sibérie. Pour le confirmer, les chercheurs réalisent toute une série d'expéditions et d'études.

Selon Anatoli Kolodkine, si la demande russe est satisfaite, les conflits avec les pays arctiques sont peu probables.

Si la Commission de l'ONU satisfait notre demande, nous délimiterons la frontière du plateau continental. Il est indiqué dans la Convention de l'ONU sur le droit de la mer que cette frontière est définitive, c'est-à-dire contraignante tant pour la Russie, la Norvège, les Etats-Unis que pour les pays tiers. Personne n'a le droit d'extraire les ressources sur le plateau sans le consentement des Etats riverains.

La superficie des espaces litigieux constitue à peu près 200 mille kilomètres carrés. Il est possible que deux pour cent des ressources mondiaux soient concentrées dans ce secteur.

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