La Russie a éclairci sa position sur la Syrie

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La Russie a confirmé une nouvelle fois au Conseil de Sécurité de l’ONU qu’elle voterait contre la résolution sur la Syrie si elle la juge incorrecte et attisant le conflit dans le pays.

Pour le moment, la crise politique  interne peut être surmontée, a déclaré le représentant permanent de Russie  auprès de l’ONU Vitaly Tchourkine.  Les parties du conflit ont des sujets de discussion mais pour cela, un dialogue doit être lancé.

Il existe deux projets de résolution – russe et marocaine. Le dernier était officiellement  présenté par la délégation du Maroc, et officieusement  - il  serait préparé avec une participation active de la France et de certains pays arabes qui ne sont pas membres du Conseil de sécurité. Le Maroc est l’unique pays arabe qui soit représenté au CS. Dans le projet de résolution,  l’intervention militaire en Syrie n’est pas exclue. La Russie ne l’admettra jamais. Aussi, dans le texte, est soutenu le plan de la Ligue Arabe selon lequel le président Bachar al-Assad doit démissionner et transmettre ses pouvoirs  au vice-président, a expliqué Tchourkine.

«A mon avis, on  prescrit de façon trop détaillée comment ce procès politique doit se terminer. L’initiative de la Ligue Arabe non seulement prescrit  la  formation du gouvernement de l’unité nationale, mais décrit  aussi comment il doit effectuer l’interaction avec le vice-président, quelles questions  doivent être résolues en premier lieu.  D’abord, cette conception a déjà été rejetée par Damas.  Il faut tenir compte de cette réalité. Et puis, une question se pose: que faut-il discuter si on sait d’avance comment ce dialogue se terminera.  Mais nous ne pouvons pas oublier que la Ligue Arabe n’est pas habilitée à dicter aux pays concrets quelles décisions politiques doivent prendre les peuples de  ces pays même s’ils traversent une crise. Le CS ne peut pas prendre la résolution où il soit dit que tel roi ou premier ministre  doit abdiquer ou démissionner.  Il y a des sujets à discuter mais pour le faire, il faut tout d’abord entrer en dialogue».

Il convient de rappeler que la Russie est prête à accueillir chez elle les parties du conflit. Mais si les autorités syriennes ont confirmé leur participation à une telle rencontre, le chef du Conseil national syrien Burhan Galiun, lui, a  formulé des exigences- vis-à-vis de Moscou, cette fois, et non de Damas. Il viendra pour négocier si Moscou accepte la démission de Bachar al-Assad. Mais la Russie trouve que les négociations doivent être lancées sans conditions préalables.

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