La Russie et la Chine ne se croient pas être les « amis » de la Syrie

La Russie et la Chine ne se croient pas être les « amis » de la Syrie
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L’objectif de la conférence du « Groupe des amis de la Syrie » à Paris consiste à déclencher une confrontation dans ce pays. La Russie ne peut pas le partager. De cette façon le Ministre russe des affaires étrangères Sergueï Lavrov a expliqué l’absence de Moscou à ce forum.

Cette rencontre sera la troisième après les rencontres analogiques en Tunisie et à Istanbul. La Russie n’y avait pas participé. La Chine a la même position : elle n’a pas accepté l’invitation à la conférence à Paris. Moscou et Pékin auront une position commune, a déclaré l’expert de l’Institut d’orientalisme de l’Académie des sciences de Russie Alexeï Podtserob.

« Il est naturel que la Russie et la Chine ne participent pas au travail du groupe des « Amis de la Syrie » parce que le travail de ce groupe a le caractère unilatéral. Le groupe n’a pas l’intention de régler le conflit syrien par des moyens pacifiques. Il est orienté à soutenir l’opposition. Son slogan principal : il faut parvenir à la démission de Bachar al-Assad et à l’arrivée au pouvoir de l’opposition ».

La veille de la rencontre à Paris ses sujets principaux ont été annoncés. Moscou et Pékin ne les acceptent pas. L’objectif de la rencontre est de parvenir via l’ONU à l’intervention militaire dans les affaires de Syrie et à renforcer les sanctions internationales contre elle.

Il existe un autre terrain pour la coopération qui consiste à réaliser ensemble les décisions qui ont été prises à Genève le 30 juin à l’issue de la réunion du Groupe d’action sur la Syrie. Les diplomates se sont accordés sur le sujet principal qui consiste à contribuer à la création en Syrie du gouvernement de transition avec la participation de tous les partis.

Selon Moscou, après le début du procès de Genève et la création du « groupe d’action » sur la Syrie il n’y a plus de besoin d’organiser d’autres réformes pareilles. En même temps pour soutenir ce processus, elle a l’intention d’activer ses contacts avec l’opposition syrienne. Le nouveau président du Conseil national syrien Abdel Basset Sayda et le dirigeant d’un des groupes influents de l’opposition syrienne Michel Kilo se rendront cette semaine à Moscou. La Chine a également l’intention d’utiliser son influence pour pousser certaines parties du conflit syrien à commencer le dialogue.

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