La Vérité sur l’Algérie Française (Partie I)

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Voici la réponse d’un fidèle lecteur de La Voix de la Russie.

Le 5 juillet 2012, le gouvernement algérien a commémoré son indépendance, avec forces mensonges et contre-vérités, relayées en France par la presse servile, étriquée, complice et mensongère. Auditeur fidèle de La Voix de la Russie, j’ai été effaré par un entretien d’une radio russe en Français, pourtant amie de la France. J’ai été effaré, choqué et humilié par un entretien téléphonique enregistrée par Monsieur Alexeï Grigoriev avec une certaine Leila Ettayeb, ancienne terroriste du FLN, actuellement vice-présidente du Conseil de la Nation, chambre haute du parlement algérien, dans le gouvernement d’un autre terroriste Abdelaziz Bouteflika, si prompt à venir se faire soigner dans cette France oppressive qu’il hait tant. Les propos utilisé par cette femme n’étaient qu’un chapelet de mensonges propagandistes qui nous donnait la sinistre impression d’être revenu aux années noires les plus sombres de la dictature communiste et de La Pravda. Qu’il ait pu y avoir des erreurs, voir des crimes de la part de la République jacobine dans ses colonies qui lui doivent tant, c’est un fait avéré. Cette république jacobine et laïciste n’a pas épargné son peuple, depuis Robespierre, jusqu’aux affaires des fiches et des spoliations anticléricales et sa persécution des régionalistes. Des horreurs ont donc été commises, mais ce n’est pas elle qui a déclenché cette guerre terroriste qui se poursuit aujourd’hui dans les pays livrés à l’islamisme par les ministres de Sarkozy et Hollande. Peuvent-ils dormir, avec tout le sang qu’ils ont sur les mains ?

Il y a eu des horreurs certes, mais faut-ils le rappeler, ce n’est pas la France qui a déclenché la guerre terroriste et lâche de 1954 provoquée par l’Internationale. Ce n’est pas elle qui a déclaré la guerre et le devoir des gouvernants républicains était de rétablir la paix et la justice, pas de soutenir la rébellion antidémocratique dont le Monde se gargarise et qui sont les pires ennemies de la démocratie et de la liberté. Le pire des crimes aurait été de laisser faire les assassins, même pour les gouvernements de gauche qui gouvernait la France depuis 1947.

Les propos débités par la Camarade algérienne étaient d’une telle mauvaise foi et d’une telle malhonnêteté que j’en avais mal au ventre de dégoût. Non seulement elle maniait la dialectique communiste avec dextérité, mais tout y était déni de réalité... Elle s’est d’ailleurs plus d’une fois contredite. C’est souvent ce qui arrive quand on ne dit pas la vérité. C’est ce qui m’à forcé à réagir. Bien ne que n’ayant eu aucune part à ce conflit, parce que trop jeune, je réagis par esprit de justice et d’amour de la vérité, au nom de mes compatriotes, au nom de la vérité et de la justice. « On ne doit aux morts que la vérité » disait Voltaire, et « Celui qui connait la vérité et ne gueule pas la vérité, se fait le complice des assassins et des menteurs » proclamait Charles Péguy.

Pour commencer, cette femme a délibérément humilié la France à qui elle doit tout, en occultant le rôle historique de la colonisation, refusant de se souvenir que sans la France, elle serait sans doute encore à élever des chèvres dans les cailloux du bled. Il convient donc de lui rappeler la réalité des faits historiques, même s’il faut reconnaître les erreurs de la part de colons stupides, si peu fidèles à l’idéal chrétien de la France qui ont profité de la situation pour s’enrichir quel que soit leur situation politique, de Grévy à Crémieux. Mais, ils furent peu nombreux vis à vis du peuple pied noir qui créa avec sa sueur, l’Algérie française ; l’Algérie tout simplement.

Et comme dans toute situation, pour bien la comprendre il faut remonter aux origines qui conditionnent tout. Ainsi il faut donc rappeler, surtout à ceux qui refusent de voir et d’entendre la vérité, que les territoires formant l’actuelle Algérie, ont été conquis en 1830 par la France mandatée par les nations européennes, au congrès de Vienne trois ans plus tôt, pour mettre un coup d’arrêt à des siècles de piraterie maritime et à libérer des milliers d’esclaves chrétiens enlevés par les barbares arabes qui vivaient sur les côtes méditerranéennes. Ces terribles barbaresques, encouragés par les turcs, écumaient la Méditerranée en quête de butin et de captifs pour alimenter les harems et les marchés aux esclaves.

La France n’a pas envahi un pays libre, la Régence d’Alger qui était une province de l’empire ottoman qui avait été conquis trois siècles plus tôt en maintenant les tribus arabes et berbères dans un demi-esclavage. C’était plus précisément « une colonie d’exploitation » dirigée par une minorité de Turcs avec le concours de notables indigènes.

Ce vaste territoire était quasiment totalement sauvage ; sans route, sans école, sa population soumise à la charia que les islamistes veulent à nouveau imposer avec la complicité des américains et de l’Europe. Ainsi, soutenu par la fausse monnaie et les vraies armes américaines, des pays autrefois colonisés par Rome, retournent à la barbarie. Avant la colonisation française, le peuple algérien était soigneusement maintenu dans l’analphabétisme. Dans ce vaste territoire sauvage il n’existait bien entendu aucun hôpital et la mortalité infantile atteignait 50 % au moment de la conquête, et La population avait à peine de quoi se nourrir.

La France a donné un nom à ce territoire géographique inculte, celui de l’Algérie, par le décret Schneider du 31 octobre 1838. Ne cherchant ni à imposer le français ni la civilisation chrétienne, ce qui fut une erreur, la France laïciste et républicaine, a laissé aux Algériens l’usage de leur langue et leur religion, ce qu’elle n’a pas permis aux peuples des régions de la Métropole, en leur interdisant de parler leurs langues régionales.

Au nom de la laïcité, la France a proposé aux indigènes de les reconnaître à part entière s’ils reconnaissaient le droit républicain identique pour tous. L’immense majorité a refusé pour rester fidèle à la charria, ce qui n’était pas acceptable. On ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre.

La France à viabilisé les territoires algériens en les irrigant, en asséchant les marécages, dont ceux de la Mitidja qu’elle a transformée en une plaine considéré comme la plaine la plus fertile de l’Algérie.

La France a construit des milliers d’écoles, 50 lycées et 4 facultés qui n’étaient pas réservés aux colons comme le dit cette femme.

Dans le domaine de la santé, la France a procédé à des campagnes massives de vaccination ; formé des médecins et bâti 138 hôpitaux et des centaines de dispensaires.

La France à modernisé les territoires sauvages de l’Algérie en la dotant de 54 000 kms de routes, de 4 500 kms de voies ferrées, de 5 aéroports internationaux et de 23 ports. Elle a construit des usines, des barrages, 4 centrales thermiques, des usines, mis en valeur le pétrole et le gaz algérien qui donne aujourd’hui à l’Algérie 95 % de ses recettes.

Avec le temps, les européens les plus industrieux, comme en Métropole au temps de la vente des Biens nationaux, se sont établis sur les meilleurs terres, qu’ils ont travaillé et viabilisé, n’oublions pas que la terre appartient à ceux qui la cultive.

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