Les autorités et les hommes politiques serbes ont vivement critiqué le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie qui avait acquitté jeudi matin l'ancien premier ministre du Kosovo Ramush Haradinaj et deux autres Kosovars accusés de crimes de guerre pendant le conflit au Kosovo en 1998-1999.
Selon le président de Serbie Tomislav Nikolic « la dernière décision du tribunal n'est pas fondée sur la loi et la justesse ». La libération de Haradinaj témoigne d'un mauvais travail des missions étrangères au Kosovo, de l'ignorance de la mentalité locale et de l'incapacité de protéger les témoins clés, estime Nikolic.
