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Afrique du Sud: détresse de l'écosystème marin à Durban, «dommage collatéral» des émeutes de juillet
Afrique du Sud: détresse de l'écosystème marin à Durban, «dommage collatéral» des émeutes de juillet
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La dévastation causée par les émeutes qui ont ravagé, en juillet dernier, plusieurs régions en Afrique du Sud a été d’une ampleur inouïe. Outre les dégâts... 10.09.2021, Sputnik Afrique
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Dans le sillage des pillages généralisés, les émeutiers ont incendié un entrepôt appartenant à une entreprise basée dans la province du Kwazulu-Natal, causant le déversement de grandes quantités de produits chimiques brûlés sur les côtes est du pays.Les images des équipes de nettoyage des déchets dangereux récupérant des poissons et des oiseaux morts sur les plages de la ville de Durban (625 km de Pretoria) ont fait le tour des réseaux sociaux, montrant une infime partie des dégâts causés à la vie marine.Au regard de l’ampleur des dégâts, les environnementalistes ont vite tiré la sonnette d’alarme en considérant que la situation est grave dans cette région où l’écosystème marin a été sérieusement mis en péril. Ils déplorent que la détresse de l’environnement n’est, une fois de plus, qu’un «dommage collatéral» causé par l’Homme.En effet, les dommages qui ont affecté une large zone des côtes de la ville de Durban, connue par ses plages touristiques et sa diversité biologique, sont difficiles à évaluer pour le moment.Par ailleurs, la restauration de l’écosystème détruit par le déversement des produits chimiques nécessite également un travail de longue haleine. Selon les ONG de défense de l’environnement, il faut attendre plusieurs années pour que la région commence à se rétablir.
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Afrique du Sud: détresse de l'écosystème marin à Durban, «dommage collatéral» des émeutes de juillet
16:48 10.09.2021 (Mis à jour: 16:57 23.11.2021) avec Maghreb Arabe Presse
La dévastation causée par les émeutes qui ont ravagé, en juillet dernier, plusieurs régions en Afrique du Sud a été d’une ampleur inouïe. Outre les dégâts économiques et humains, les violences n’ont pas épargné l'environnement.
Dans le sillage des pillages généralisés, les émeutiers ont incendié un entrepôt appartenant à une entreprise basée dans la province du Kwazulu-Natal, causant le déversement de grandes quantités de produits chimiques brûlés sur les côtes est du pays.
Les images des équipes de nettoyage des déchets dangereux récupérant des poissons et des oiseaux morts sur les plages de la ville de Durban (625 km de Pretoria) ont fait le tour des réseaux sociaux, montrant une infime partie des dégâts causés à la vie marine.
Au regard de l’ampleur des dégâts, les environnementalistes ont vite tiré la sonnette d’alarme en considérant que la situation est grave dans cette région où l’écosystème marin a été sérieusement mis en péril. Ils déplorent que la détresse de l’environnement n’est, une fois de plus, qu’un «dommage collatéral» causé par l’Homme.
En effet, les dommages qui ont affecté une large zone des côtes de la ville de Durban, connue par ses plages touristiques et sa diversité biologique, sont difficiles à évaluer pour le moment.
Par ailleurs, la restauration de l’écosystème détruit par le déversement des produits chimiques nécessite également un travail de longue haleine. Selon les ONG de défense de l’environnement, il faut attendre plusieurs années pour que la région commence à se rétablir.