Pourquoi il faut prendre ses distances avec le cubisme et le castrisme

© Sputnik . Edouard Pessov Fidel Castro
Fidel Castro - Sputnik Afrique
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On ne fera pas long, mais il faut réagir tout de même. Car l'anti-mondialisation a ses limites, et l'anti-américanisme (surtout après l'élection du Donald !) aussi. Et je persiste et signe : je préfère le capitalisme bien tempéré au socialisme ; et je préfère la liberté à domicile à l'Etat-mondial sous contrôle des grandes corporations aussi.

Je n'en aurais pas parlé, car Castro était un zombi depuis longtemps, et son pays aussi; pays qui va devoir tout rendre aux propriétaires américains chassés en 1959 ce qui leur appartient (le sait-il seulement?). A l'époque, encore plus passionné qu'aujourd'hui et jeune plumitif à l'idiot international, je me suis engueulé avec Jean-Edern Hallier qui comme beaucoup succombait, au nom du classique national-bolchévisme germanopratin — aux sirènes pourries du frelaté castrisme. C'est même pour cela que je me suis enfui de l'idiot international (en fait non: c'est parce que l'Idiot a coulé, comme tout ce qui est rouge-brun).

Le castrisme fut une dictature fluo-stalinienne.
Castro c'est un Etat de semi-famine permanent, c'est une économie débile et sous perfusion. Mes beaux-parents, ex-citoyens soviétiques envoyés là-bas, me disent que l'on payait la visite chez le médecin avec un bonbon en chocolat! C'était une visite chez le stomatologue. Et on leur conseillait, comme dans tout bon pays communiste, de donner le bonbon, pas le paquet.

Cuba c'était aussi une bonne combine sexuelle pour les refoulés de partout. Castro ramassait les devises comme il pouvait. Il suffisait de venir avec un dollar. Tous les profs marxistes du Canada (j'en ai connu) y allaient enchantés, et enchantées par ces vacances.

Cuba c'est aussi la torture, les assassinats, le pianiste martyr et tutta quo. Mais qui s'en fout? Maintenant que la Russie est dissidente, les mêmes qui s'agenouillaient devant le maoïsme ou le castrisme veulent recompter les voix du Donald ou bombarder Moscou, ou censurer Sputnik.

Rt. Com donne un bon aperçu de la manière dont la CIA a manipulé le castrisme avec ses agentes. Le vieux Fidel était très infidèle, c'est le cas de le dire, quant à la révolution on sait qu'à cette époque elle était bien parodique et avait surtout un contenu sexuel (voyez https://www.rt.com/viral/368317-fidel-castro-women-cuba/).

Le castrisme était-il un aphrodisiaque?
Hollywood comme le NYT avait encouragé et promu le castrisme, l'anti-impérialisme, la décolonisation violente et le national-socialisme tiers-mondiste qui a ruiné l'économie et la liberté de dizaines de pays dans le monde. Et toute la faune radical chic de la bonne société socialo ou bobo a soutenu cette logorrhée insane. Il serait temps que cela s'arrête car si l'alternance à l'Amérique c'est le Venezuela ou Cuba, je vous garantis qu'on est mal barrés!

Heureusement, la Russie a pris ses distances avec le cubisme (sic), alors qu'Obama et le pape vinrent s'agenouiller devant notre vieille icone zombi.

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