On peut, bien sûr, en chercher différentes raisons – par exemple, la réduction considérable du budget du festival, à tel point que les films artistiques voisinent dans le concours principal avec les documentaires. C’est du jamais vu à Venise. Mais, le plus probablement, l’équipe de sélection n’a pas trouvé en Russie de film digne. Au festival de Venise, la sélection est particulièrement soigneuse, assure dans l’interview à La Voix de la Russie le critique du cinéma moscovite Anton Doline.
Alberto Barbera, qui dirige le festival de Venise depuis l’année passée, est fidèle à son gout – il apprécie le cinéma intelligent, non commercial. Et je suis certain que les films - peu nombreux, d’ailleurs, avec les vedettes d’Hollywood présentés là seront atypiques – sans glamour.
Malgré les difficultés, les organisateurs du festival de Venise préparent de nombreux surprises au public, croit Anton Doline.
Une des surprises, ce sera le nouveau programme unique du concours « Classique vénitienne ». Il comprend les films des réalisateurs mondiaux éminents. Et là, la Russie y représentée – par le film d’Alexei Guerman Mon ami Ivan Lapchine. «Le concours sera colossal!» - a dit dans l’interview à La Voix de la Russie le critique du cinéma Valéry Kitchine.
Il s’agit de la classique mondiale du niveau de Visconti, de Kusturica, de Francesco Rozi, Roberto Rossellini. Mon ami Ivan Lapchine est parmi eux. Ce ne sera pas simplement une parade des oeuvres classiques, mais bien un concours qui sera jugé par 28 étudiants des écoles italiennes du cinéma. C’est la tentative réelle de faire des ponts entre le cinéma du passé et du présent.