"En me préparant à occuper à ce poste j'ai été surpris par l'absence de respect des droits d'auteur en matière d'armements. Car ces droits ne doivent pas se limiter à l'art ou à la culture, ils doivent être étendus aux armements également", a estimé le diplomate lors d'une conférence de presse à RIA Novosti jeudi.
Le monde entier connaît le fusil d'assaut Kalachnikov et pourtant, de nombreux pays, dont des membres de l'OTAN et de l'Union européenne en produisent, a-t-il rappelé.
"Nous devons établir sous quelles licences et en vertu de quels accords ces armes sont produites, ainsi que le montant des pertes financières subies par la Fédération de Russie", a annoncé Dmitri Rogozine.
Le nouvel ambassadeur russe a rappelé qu'il existe des normes que doivent respecter tous les membres de l'OTAN et de l'UE.
"C'est un sujet à débattre dans le format Russie-OTAN", a-t-il encore indiqué.