LES IMMIGRES ILLEGAUX DE L'EX-URSS SONT TRES DEMANDES PAR LES EMPLOYEURS ESPAGNOLS

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MADRID, 5 janvier (de notre correspondant Juan Kobo). La police espagnole a arrêté dans les environs de la ville de Culiera, au sud de Valence (littoral méditerranéen de l'Espagne) 14 immigrés illégaux originaires d'anciennes républiques soviétiques (sept Lituaniens, trois Ukrainiens, un Russe, un Kazakh, un Letton et un Moldave). Ils étaient employés en qualité d'ouvriers agricoles dans des orangeraies sans posséder de permis de travail.

Après avoir été interrogés par la police, les immigrés ont été relâchés et prévenus qu'ils pourraient de nouveau être convoqués. Leur employeur espagnol, qui les exploitait illégalement, ne leur versant que la moitié du salaire requis et sans leur assurer une quelconque couverture sociale, s'est vu infliger une amende de 10.000 euros.

De telles histoires sont monnaie courante en Espagne.

Comme partout ailleurs, le seul moyen de régler ce problème est d'organiser la venue d'une main-d'oeuvre contractuelle. Seulement en Espagne on ne cherche pas à implanter une forme civilisée de placement d'étrangers. En 2002, les autorités espagnoles ont fixé à 24.000 le quota des ressortissants étrangers autorisés à venir travailler sur contrat en Espagne. Or, ce chiffre est une goutte d'eau par rapport aux besoins réels.

En 2002, plus de 200.000 immigrés sont entrés en Espagne avec des visas touristiques mais ils n'en sont pas repartis. Presque tous ont trouvé un travail, principalement non qualifié et pénible.

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