Les entretiens porteront également sur la création de mécanismes organisationnels d'assistance aux échanges bilatéraux et aux investissements et sur la recherche de moyens de parvenir à d'autres ententes dans les domaines du nucléaire civil, du transport, des télécommunications, de la technologie informatique, de l'espace.
La tendance à la baisse affichée depuis ces dernières années par les échanges commerciaux entre la Fédération de Russie et le Japon (ils sont passés de 6 milliards environ à un peu plus de 4 milliards par an) fera également l'objet d'une discussion. La situation qui se crée dans ce domaine demande des efforts énergiques des deux pays pour porter les rapports économiques à un niveau répondant au potentiel existant. Il est nécessaire notamment d'élaborer des mesures efficaces pour encourager le commerce, rendre le climat propice à l'investissement et faire avancer des projets de coopération concrets, selon la même source.
Les deux pays ont besoin de schémas d'échanges nouveaux répondant à leurs réalités politiques et économiques contemporaines. Il importe de décider quel soutien les gouvernements doivent apporter aux milieux d'affaires des deux pays pour les intéresser davantage à coopérer les uns avec les autres. La visite que le premier ministre japonais doit effectuer à Khabarovsk signalera de façon convainquante aux milieux d'affaires japonais les possibilités qui existent pour activer leurs relations avec la Sibérie et l'Extrême-Orient russe, estiment les représentants du Kremlin.