PRESIDENT DE L'ARMENIE: RIEN N'ENTRAVE LE BON DEVELOPPEMENT DES RELATIONS RUSSO-ARMENIENNES

S'abonner
MOSCOU, 16 janvier (de nos correspondants Alexandre Smotrov et Piotr Gontcharov). A l'heure qu'il est, il n'est tout simplement pas d'obstacles concrets qui puissent entraver le développement dynamique des relations russo-arméniennes, a déclaré, jeudi, le Président de l'Arménie, Robert Kotcharian, en intervenant devant les élèves à l'Académie diplomatique du ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie. Le chef de l'Etat arménien a noté que son actuelle visite en Fédération de Russie se déroulait dans le contexte d'une totale compréhension réciproque des parties et de leur ferme volonté de faire le maximum pour résoudre les problèmes qui surgissent. "A l'heure actuelle, il ne s'agit plus de concerter nos prises de position, mais d'exprimer plutôt nos approches communes", a souligné Robert Kotcharian.

Evoquant divers domaines de la coopération entre la Fédération de Russie et l'Arménie, le Président arménien a tenu à souligner que Moscou et Erevan n'avaient pratiquement pas de divergences en matière de coopération politique et technico-militaire. "La base juridique et contractuelle de nos relations est d'ores et déjà complètement formée, de sorte que nous ne faisons maintenant que peaufiner certains aspects de notre coopération bilatérale", a indiqué Robert Kotcharian.

Dans le même temps, il a reconnu la nécessité d'intensifier le volet économique de la coopération bilatérale. Le chiffre d'affaires du commerce entre la Fédération de Russie et l'Arménie ne cesse de croître, bien que dans le volume général des échanges commerciaux extérieurs de l'Arménie, la Russie ne se trouve toujours pas à la première place, les premières positions revenant aux pays-membres de l'Union européenne (UE), a indiqué le chef de l'Etat arménien.

A son avis, le développement des rapports économiques et commerciaux entre la Fédération de Russie et l'Arménie est en grande partie compliqué par des problèmes de transport et de communication, par l'absence des chemins de fer entre les deux pays. C'est sans doute la raison pour laquelle, les branches qui font peu appel aux transports connaissent, aujourd'hui, un essor particulier.

Quoi qu'il en soit, la Russie tient toujours une position leader pour ce qui des investissements dans l'économie arménienne, a indiqué Robert Kotcharian. Selon celui-ci, plus de 500 compagnies avec la participation des capitaux russes travaillent, de nos jours, en Arménie, y compris et des banques, des entreprises sidérurgiques et chimiques et celles de taille de diamants.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала