Tous les gisements qui sont en exploitation ont été découverts à l'époque soviétique tandis que la mise en valeur de réservoirs nouveaux n'a avancé que très mollement pendant ces dix dernières années, a-t-il indiqué.
On est donc obligé de produire des efforts énormes pour que la prospection ne prenne pas de retard sur la production d'hydrocarbures, a estimé le vice-ministre.
Commentant les résultats de la réunion des responsables du ministère des Ressources naturelles qui a eu lieu mardi à Moscou, Ivan Gloumov a déclaré qu'une pénurie de combustible, si jamais elle menaçait la Russie, ne pourrait survenir que "dans plusieurs centaines d'années".
La Russie vient en deuxième position au monde pour les réserves de pétrole et en première position pour celles de gaz naturel.
En ce qui concerne les réserves pétrolières de la Sibérie occidentale, cette région, à condition d'exploiter de façon judicieuse ses gisements, pourra approvisionner la Russie en pétrole pendant encore cent ans au minimum.