VALENTINA MATVIENKO SE PRONONCE POUR L'ADHESION DE LA RUSSIE A L'OMC

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GENEVE, 17 février (de notre correspondant Boris Tarassov). La vice-première ministre russe, Valentina Matvienko, estime que l'adhésion de la Russie à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) "doit se produire, mais pas à n'importe quel prix".

Mme Matvienko a déclaré lundi aux journalistes que la Russie ne pouvait pas rester isolée de l'OMC, hors du cadre des règles généralement admises du commerce mondial. Par ailleurs, estime-t-elle, l'entrée de la Russie à l'OMC est économiquement rationnelle, si elle s'effectue selon les conditions habituelles et compte tenu des particularités nationales.

Selon Valentina Matvienko, une telle mesure doit répondre aux intérêts du pays et notamment doit être considérée du point de vue de ses conséquences sociales.

Il existe bien sûr des études préalables à ce sujet, qui prévoient notamment de minimiser des éventuelles conséquences sociales négatives, a indiqué la vice-première ministre. Elle a fait ressortir que lors des pourparlers, la Russie ne cédait pas à ceux qui tentaient de lui imposer des conditions particulières et des revendications inhabituelles appliquées aux autres pays adhérents.

Par ailleurs, il est indispensable pour la partie russe de tenir compte des particularités du pays, de sa situation géographique et sa structure économique. "Les actes portant préjudice à l'Etat russe sont exclus", a souligné Valentina Matvienko.

La vice-première ministre participe à la quatrième réunion de la Commission mondiale sur les aspects sociaux de la mondialisation, qui a été ouverte dimanche à Genève, au quartier général du Bureau international du travail.

La Commission a été créée en mars 2002 sur l'initiative de l'Organisation internationale du travail. Elle est coprésidée par les présidents de Finlande, Mme Tarja Halonen, et de Tanzanie, Benjamin Mkapa. Outre Mme Matvienko, la Commission comprend encore 26 membres, dont des hommes d'Etat influents, des représentants des milieux d'affaires, des scientifiques, des militants syndicalistes, des membres des principales organisations internationales.

Le programme de la session de trois jours, qui se déroule comme une discussion informelle, prévoit les débats sur un projet de rapport final de la Commission mondiale ayant pour objectif de définir des priorités relatives aux retombées sociales de la mondialisation.

Selon Valentina Matvienko, la Commission se donne pour tâche d'élaborer des propositions aux gouvernements nationaux et à la communauté internationale portant sur l'accessibilité des avantages de la mondialisation à un grand nombre de pays, mais aussi sur les moyens de réduire ses conséquences négatives.

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