Selon ce dernier, en dépit d'une certaine augmentation, l'année dernière, du chiffre d'affaires du commerce entre la Fédération de Russie et l'Italie, et plus précisément de 6%, le volume des investissements italiens directs dans l'économie russe reste plus que modeste. En effet, en 2002, le volume des investissements italiens directs dans l'économie russe n'a constitué que 200 millions de dollars alors que le chiffre d'affaires du commerce entre les deux pays s'est alors monté à 9,6 milliards de dollars.
Le président de la Chambre d'Industrie et de Commerce de la Fédération de Russie estime, quant à lui, que la participation du business italien à la création des zones dites industrielles en Russie devrait constituer l'axe essentiel de l'intensification de la coopération économique entre la Fédération de Russie et l'Italie. Il s'agit, plus précisément, de développer autour de grosses compagnies industrielles tout un réseau de petites et moyennes entreprises (PME), entreprises-fournisseurs.
Cela dit, Evgueni Primakov a noté que la Chambre d'Industrie et de Commerce de la Fédération de Russie va préparer ses recommandations quant à la création, à la première étape, de quatre zones industrielles dans les régions de Moscou et de Saint-Pétersbourg, ainsi que dans la région de Lipetsk et en Tchouvachie. Traitement du bois, fabrication de meubles et de chaussures pourraient bien constituer les directions prioritaires pour développer la production dans ces régions précises.
Le président de la Chambre d'Industrie et de Commerce de la Fédération de Russie a également souligné que la protection des investissements italiens à leurs stades les plus précoces était sans doute une condition sine qua non de leur croissance en Russie. C'est justement à ces fins que l'on propose de mettre en place un arbitrage russo-italien conjoint.