Ces trois dernières années, l'élite et l'ensemble de la société russe ont complètement changé leur attitude, initialement très négative, à l'égard de l'Irak pour arriver à la compréhension des intérêts nationaux russes dans ce pays. "Nous devons tout faire pour faire sortir ce pays de la crise par une voie pacifique renforçant ainsi les institutions internationales et protégeant nos propres intérêts nationaux", a souligné M.Chafranik.
La solution pacifique consiste à augmenter le nombre des projets économiques réalisés en Irak et de mettre l'accent sur les projets conjoints lancés par les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France et la Russie. "L'évolution pacifique de la situation permettra aux milieux d'affaires de tous les pays à avoir accès au pétrole irakien", à son avis.
Dans le même temps, M.Chafranik estime qu'il ne faut pas compter sur un remboursement rapide de la dette irakienne à la Russie dont le montant atteint actuellement 7 milliards de dollars. La dette totale irakienne se chiffre à 155 milliards de dollars et rien que le rétablissement du secteur pétrolier demandera aux moins 100 milliards de dollars. L'essentiel pour nous est la réalisation de projets concrets qui permettront à l'Irak de s'acquitter en partie de sa dette à la Russie, a-t-il dit pour conclure.