Quatre pays se sont proposés pour recevoir sur leur territoire cette pile de type foncièrement nouveau dont le projet a déjà fait l'objet d'une étude approfondie du point de vue technique : la Chine, la France, le Canada et l'Espagne. Le consensus n'a cependant pas encore été atteint, a dit le ministre. La Russie a déjà conçu pour ce projet un programme de production industrielle de supraconducteurs et peut en assurer la livraison de 50 tonnes par an, a-t-il ajouté.
Les atomistes russes ont apporté une contribution de poids à l'élaboration du projet, a dit le ministre. Il s'agit au fait de construire un premier réacteur thermonucléaire inoffensif du point de vue écologique. Il est appelé à reproduire le processus de production d'énergie analogue à celui qui se déroule sur le Soleil : comme combustible, il utilisera des isotopes d'hydrogène - du deutérium et du tritium, a expliqué le ministre.
"Les savants russes et ceux des pays de l'Union européenne, des quatre pays cités plus haut, ainsi que des Etats-Unis et de la Chine, qui participent au projet, espèrent qu'ils pourront obtenir sur le nouveau réacteur, au cours du deuxième quart du siècle, des données expérimentales qui détermineront la possibilité de la reproduction de tels réacteurs", a dit Alexandre Roumiantsev.
