La semaine dernière, le groupe s'est réuni à Moscou.
Le diplomate russe juge important de concerter le programme et de définir les axes de la coopération gazière des deux pays, avant de lancer le travail en direction des compagnies occidentales qui se sont dites prêtes à se joindre au consortium russo-ukrainien.
L'Allemagne, la France et l'Italie ont annoncé leur intention d'intégrer le consortium et un protocole ad hoc a été signé avec la première l'an dernier, a rappelé l'ambassadeur.
La création d'un consortium international de transport de gaz avait été décidé au cours de la rencontre des présidents russe et ukrainien Vladimir Poutine et Leonid Koutchma et du chancelier allemand Gerhard Schröder en juin 2002 à Saint-Pétersbourg.
En octobre 2002, le russe Gazprom et la société nationale ukrainienne Neftegaz ont signé les documents nécessaires à la création du "Consortium international de gestion et de développement du système de transport de gaz d'Ukraine" sur une base paritaire.
