"La Russie y attire certes aujourd'hui beaucoup moins d'attention formelle que par le passé, ce qui est incontestablement positif en soi", estime le conseiller économique du chef de l'Etat russe.
Et de faire remarquer que l'on ne parle plus à Davos des craintes d'une nouvelle crise économique ou politique en Russie.
"Tout cela ne fait que refléter les réalités actuelles russes, car, déjà depuis plus de cinq années consécutives, une croissance économique non négligeable est observée en Russie, indice qui se maintient invariablement au niveau de 6,5% par an, a signalé Andreï Illarionov. Ainsi, la Russie y est progressivement oubliée en tant que pays à éventuels cataclysmes économiques. Aussi, rejoignons-nous le groupe des pays dont on n'y parle pas par tradition".
Quoi qu'il en soit, le conseiller économique du Président russe n'a pas exclu que la critique de la Russie s'y poursuive à cause, par exemple, des derniers développements autour de la compagnie YOUKOS.
"Plus cette critique sera massive, mieux ce sera sans doute. Nos erreurs et nos défauts nous seront signalés. C'est très bien. N'est-ce pas là la véritable vocation du Forum de Davos", a conclu Andreï Illarionov.