Vladimir Poutine promet le soutien de l'Etat aux producteurs nationaux

S'abonner
MOSCOU, 11 mars - RIA Novosti. Vladimir Poutine considère comme inadmissibles les hausses subites des prix du blé, de la viande et d'autres produits agricoles.

Ce jeudi, il a rencontré les vétérans de la campagne de défrichement des terres vierges des années 1950 dans l'Oural du Sud et au Kazakhstan. Il a assuré que l'Etat ne cesserait de soutenir les producteurs nationaux.

"Nous continuerons à apporter notre soutien aux producteurs nationaux avec soin et sans perturber les mécanismes du marché. J'entends par cela l'application d'une politique tarifaire et douanière pondérée", a dit le chef de l'Etat, ajoutant que cette politique serait mise en oeuvre en faisant appel, entre autres, à l'expérience des premiers défricheurs des terres vierges.

Il est nécessaire de créer dans le pays des conditions dans lesquelles les producteurs nationaux trouveront plus avantageux de vendre leurs produits dans leur propre pays, a déclaré Vladimir Poutine.

Interrogé par un vétéran, il a demandé au ministre de l'Agriculture, Alexéi Gordeïev, qui participait à cette réunion, combien d'engrais exportait le pays. 90% environ, a répondu le ministre.

Le président a dit qu'il n'avait pas posé cette question par hasard car cette tendance était observée également dans d'autres secteurs.

"L'année dernière le pays a rentré une bonne récolte de blé et on a tout de suite pensé en exporter. On y pense aujourd'hui également. Il nous faut faire en sorte qu'il soit rentable de vendre ici nos produits agricoles, industriels et chimiques", a dit Vladimir Poutine.

Il a chargé le ministre d'ordonner l'achat de produits des brigades scolaires d'apprentissage professionnel pour compléter les réserves d'Etat.

Au cours de la rencontre, ayant écouté le récit de la déléguée d'une école rurale sur l'activité de sa brigade d'écoliers en apprentissage, le président a fait remarquer qu'à l'échelle de l'Etat les écoles produisent dans leur enclos trop peu de produits qui ne leur rapportent pratiquement rien, mais par contre elles éduquent les enfants et leur apprennent à aimer la terre.

L'institutrice a regretté que sa brigade n'ait pu conclure un accord de leasing de matériel que pour cinq ans alors que, à son avis, il vaudrait mieux porter ce délai à dix ans.

Le ministre a promis que ses services tâcheraient d'avantager les écoles en matière de location de matériel agricole également.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала