La Vneshekonombank voudrait investir l'argent des retraites dans l'achat d'euro-obligations russes

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WASHINGTON, 4 octobre - de notre correspondant Alexandre Braterski. Chargée de la gestion publique de la capitalisation des pensions, la Vneshekonombank espère être autorisée à investir l'argent des retraites dans l'achat d'euro-obligations russes par le biais de l'organisme international de compensation des transactions Euroclear.

La Vneshekonombank a demandé au gouvernement de l'habiliter à investir l'argent des retraites des Russes dans le système Euroclear. Je pense que sur ce point tous les départements intéressés sont d'accord, a déclaré à RIA Novosti le président de la Vneshekonombank, Vladimir Dmitriev, qui se trouve en visite à Washington.

Euroclear est le plus grand système de compensation des transactions sur les valeurs négociées sur le marché international, notamment des euro-obligations russes. A la fin de 2000, la Vneshekonombank avait ouvert des comptes directs à Euroclear.

A l'heure actuelle la banque a formellement le droit d'investir l'argent des retraites dans l'achat d'euro-obligations russes. Toutefois, ce droit n'est pas exercé étant donné que la Vneshekonombank est habilitée à acheter des valeurs à la bourse et que les euro-obligations ne figurent pas sur la liste des valeurs négociées à la bourse.

L'année dernière en Russie 55 compagnies non publiques ont été autorisées à gérer la capitalisation des pensions. 2 pour cent des personnes concernées par la réforme des retraites leur ont confié le produit de cette capitalisation, soit de 1,5 à 2 milliards de roubles (le dollar s'échange contre 29,22 roubles selon le cours de la Banque centrale de Russie). La plupart des retraités russes n'ayant choisi aucune de ces compagnies de gestion, l'argent en question a donc été confié à la compagnie de gestion publique, c'est-à-dire à la Vneshekonombank.

De l'avis de Vladimir Dmitriev, en 2003 quelque 50 milliards de roubles ont ainsi été remis à la Vneshekonombank pour qu'elle les gère.

Le président de la banque estime que le manque d'information est à l'origine du faible intérêt manifesté par le public pour les fonds privés qui en Russie ne sont connus que par un très petit nombre de personnes ayant les moyens de placer des sommes importantes dans ces organismes.

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