"Toutes les procédures et les décisions prises sont conformes au plan concerté avec l'Etat, dont la mise en oeuvre s'effectue avec minutie", a fait remarquer Alexei Miller.
La transaction comprend l'évaluation de "Rosneft" et de "Gazprom", ainsi que toutes les décisions procédurales nécessaires de l'Etat, du patronat de "Gazprom" et de ses actionnaires, a dit le chef du consortium gazier.
On est en train de choisir l'expert qui évaluera les actifs de "Rosneft" et de "Gazprom" qui participent à la transaction, a fait savoir Alexei Miller.
"Les résultats seront annoncés jeudi et l'expert sera choisi. Une ou deux banques d'investissement seront choisies en tant qu'experts indépendants", a dit le chef de "Gazprom".
Il a mis l'accent sur le vif intérêt manifesté pour la fusion dans le monde financier.
"Un intérêt énorme est manifesté aussi bien par nos investisseurs que par nos partenaires sur le marché financier", a dit Alexei Miller, en ajoutant que la réaction à la transaction est favorable.
Parlant de la capitalisation de "Gazprom", le chef du consortium a indiqué que le coût du consortium est évalué à environ 90 milliards de dollars sur le marché extérieur et à près de 60 milliards de dollars sur le marché intérieur.
"Mais nous ne sommes qu'au début", a-t-il assuré.
Exposant les détails de la transaction, Alexei Miller a dit que "Rosneft" serait la filiale à 100 % du consortium gazier.
"La procédure de création de notre compagnie - "Gazpromneft" - dont fera partie "Rosneft", a déjà commencé, a fait observer Alexei Miller, en ajoutant que la compagnie en voie de création aura une envergure plus grande, parce qu'elle disposera également des gisements de pétrole de "Gazprom".
Parlant de la libéralisation du marché des actions de "Gazprom", Alexei Miller a rappelé qu'elle devait aboutir à l'annulation de deux marchés des actions.
"Nous sommes intéressés à ce que les actions de "Gazprom" aient une valeur fondamentale et à ce que des investisseurs excellents se trouvent parmi nos actionnaires", a-t-il dit.
Dès aujourd'hui, la part de la participation étrangère au capital social de "Gazprom" est importante, a-t-il fait remarquer.
