"Nous expliquons les prix élevés - plus de 50 dollars le baril - par des facteurs subjectifs, et avant tout par la spéculation", a dit M.Rahman.
En outre, le secrétaire général par intérim a ajouté que l'actuel niveau sortait largement de la fourchette traditionnelle des prix du pétrole.
Il a également déclaré que, parallèlement à la spéculation sur le marché énergétique, un des facteurs d'augmentation des prix du pétrole était le niveau élevé de la demande de matières premières. Elle dépasse de presque deux fois les chiffres prévus.
Le secrétaire général par intérim de l'OPEP a rappelé que, conformément aux pronostics pour l'année courante, la demande de pétrole devrait représenter 1,1 - 1,4 million de barils par jour, alors que la demande réelle est à l'heure actuelle de 2,2 - 2,8 millions de barils.
Selon M.Rahman, la conjoncture politique dans le monde a également influé sur le niveau des prix du pétrole. L'Organisation des pays exportateurs de pétrole s'est toujours efforcée et continuera de s'efforcer de maintenir la stabilité sur les marchés mondiaux du pétrole et de contenir les prix dans une fourchette acceptable. Le cas échéant, l'OPEP pourrait augmenter la production de pétrole de 1,5 - 2 millions de barils.
"Il est néanmoins peu probable qu'une telle mesure contribue à faire baisser les prix du pétrole du fait qu'à l'heure actuelle l'offre dépasse la demande de 2 millions de barils par jour", a noté M.Rahman.