"Il y a eu un moment où nous avons effectivement fixé des dates butoir qui n'ont pas été respectées. Mais l'expérience montre que le processus avance et que les négociateurs sont de plus en plus nombreux à comprendre que le monde subit des pertes parce que la Russie n'est pas membre de l'OMC, bien que nous avouions aussi que la Russie perd beaucoup", a ajouté le responsable.
La Russie est la plus grande victime de discrimination dans ce domaine après la Chine, à son avis.
"On nous traiterait autrement, si nous étions membres de l'OMC et nous pourrions régler nos problèmes grâce à cette organisation; mais ce n'est pas encore le cas et nous devons le faire au niveau bilatéral".
"La Russie a déclaré à maintes reprises qu'elle n'entrera pas à l'OMC à tout prix, qu'elle n'acceptera jamais les conditions qui auront un effet négatif sur notre économie et nos citoyens".
M.Kaoulbarse a cité en exemple les monopoles naturels. "Nous n'allons pas, évidemment, prendre des mesures extrêmes, nous ne pouvons pas laisser notre population et nos consommateurs sans services habituels", a-t-il souligné.
La Russie a achevé les négociations sur l'accès aux marchés des produits avec 14 partenaires commerciaux, y compris l'UE, ainsi que sur l'accès aux marchés des services avec 4 partenaires.
"Nous espérons que d'autres documents seront signés au cours du sommet de l'APEC prévu pour fin novembre et pendant la visite du président russe au Chili et en Inde", a conclu M.Kaoulbarse.