RIA-Novosti en a été informée, ce lundi, auprès du chef du staff du gouvernement de la Fédération de Russie au rang de ministre, Sergueï Narychkine, qui vient de participer, à titre de coprésident, à une réunion parisienne du Conseil russo-français pour la coopération économique, financière, industrielle et commerciale.
Comme l'a raconté Sergueï Narychkine, le ministère de l'Education et de la Science de la Fédération de Russie avait effectué un grand travail préparatoire, en retenant notamment cinq volets fort prometteurs de la coopération russo-française: robotique, biotechnologies, technologie à laser, optique et nanotechnologies.
"En ce qui nous concerne, nous avons tout intérêt à faire appel à ces programmes et mécanismes d'appui au business à risque dont la France et l'Union européenne (UE) disposent. D'autre part, la partie française a montré, elle aussi, un très vif intérêt pour nos propositions", a appris Sergueï Narychkine.
"Nous nous sommes assigné une tâche très ambitieuse, mais tout à fait réalisable qui consiste notamment à élaborer un programme de coopération en matière de hautes technologies et de business d'innovation à risque afin qu'il puisse être signé au cours de la future visite officielle à Paris, les 9-10 décembre prochain, du Premier ministre de la Fédération de Russie, Mikhaïl Fradkov", a raconté le chef de l'appareil du gouvernement de la Fédération de Russie.
"Il ne nous reste certes pas beaucoup de temps, bien qu'il soit toujours possible de peaufiner ce document pour le signer, le moment venu", a estimé Sergueï Narychkine.
Et d'ajouter qu'à cette même réunion du Conseil russo-français pour la coopération économique, financière, industrielle et commerciale, il a été question de formation de cadres pour business. Ce programme est en cours de réalisation depuis déjà plusieurs années, a indiqué Sergueï Narychkine, bien que son accomplissement ait quelque peu ralenti depuis ces temps derniers.
"Pour notre part, nous avons exprimé notre intérêt pour une participation plus large de la France au programme en question. Comme résultat, les Français ont très favorablement accueilli nos propositions pour former une centaine de managers par an. A la mesure de la formation du budget, la partie française s'est dit prête à financer un tel programme", a appris le chef de l'appareil du gouvernement de la Fédération de Russie.
