"Ces dernières années le budget fédéral débloque des fonds minimes pour la prospection géologique. Cela représente un frein considérable aux travaux visant à rétablir la base des ressources d'hydrocarbures", a-t-il indiqué.
Personne, à ce jour, ne coordonne en Russie l'effort tendant à accroître les réserves de matières premières, aussi bien sur terre ferme qu'en mer, a-t-il dit. "Par exemple, l'an dernier, la production de pétrole en Russie a déjà dépassé l'accroissement des réserves, ce qui est un signe alarmant", a fait observer Oleg Mnatsakanian.
Il a précisé que, d'après les estimations existantes, les travaux de prospection géologique en Russie doivent être financés à hauteur de 26 milliards de roubles par an (1 dollar vaut 28,6 roubles). Ceci dit, les investissements dans la prospection géologique sur le plateau des mers arctiques - ces régions concentrent à ce jour jusqu'à 80% des réserves d'hydrocarbures de la Russie - doivent constituer 17 à 18 milliards de roubles par an.
Intervenant à cette conférence, le directeur de l'Institut académique d'Océanologie, Valeri Kaminski, a indiqué que seulement 0,3% des recettes de la production d'hydrocarbures sont investis dans la prospection géologique en Russie, contrairement aux pays développés qui investissent 5 à 7% des recettes tirées de la production, a indiqué Valeri Kaminski.