Dans les deux ans qui viennent, la Russie va garder ses rythmes cadencés de croissance économique

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PARIS, 30 novembre - RIA Novosti. Dans les deux ans à venir, des cadences suffisamment élevées de la croissance économique vont tenir en Russie grâce, entre autres, aux actuels prix élevés du pétrole, à la demande intérieure suffisamment dynamique et la politique budgétaire qui se renforce de plus en plus.

Une telle conclusion est notamment renfermée dans la prévision du développement de l'économie mondiale, document publié, ce mardi, dans le Q.G. parisien de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

A l'avis des experts de l'OCDE, la croissance du produit intérieur brut (PIB) réel en Russie va se maintenir au niveau de 5,5% dans les années 2005 et 2006. Cela est certes inférieur à l'indice russe de 2004 que l'Organisation de coopération et de développement économiques évalue à 6,4%. Quoi qu'il en soit, cela est notablement supérieur au niveau de la plupart des Etats industrialisés, faisant d'ailleurs partie de l'OCDE.

Pour ce qui est de l'inflation, les prévisions des experts s'y présentent comme suit: 10,5% - en 2005, et 9,5% - en 2006.

Le budget d'Etat de la Fédération de Russie restera excédentaire bien que le niveau de cet excédent se réduise progressivement: de 3,5% dans l'année en cours jusqu'à 2% - en 2005 et 1,5% - en 2006.

Toujours selon les mêmes prévisions de l'OCDE, la balance courante y sera de 73 milliards de dollars en 2005 et de 54 milliards de dollars en 2006.

Commentant ces chiffres, les économistes de l'Organisation de coopération et de développement économiques précisent que le futur ralentissement des rythmes de croissance par rapport à l'année en cours s'expliquera en partie par un ralentissement de la croissance des volumes des exportations et une rapide augmentation des importations.

En outre, indiquent les experts de l'OCDE, un manque de crédibilité pour les futures réformes structurelles peut bien se répercuter sur l'accroissement des investissements.

En revanche,les prix élevés du pétrole et d'autres matières premières vont incontestablement profiter à la Russie.

Les experts de l'OCDE soulignent, en outre, que la croissance économique russe ne manquera certes pas d'exercer un impact très favorable sur d'autres Etats de la région qui dépendent en grande partie de leurs échanges commerciaux avec la Russie et même, dans bien des cas, des fonds qu'ils en reçoivent.

Somme toute, dans la zone de l'Organisation de coopération et de développement économiques qui comprend une trentaine de pays industrialisés, la croissance économique en 2005-2006 est prévue au niveau de 3,1% et l'inflation - au niveau de 1,7%. Cela étant, la croissance économique aux Etats-Unis va dépasser la moyenne, et sera plus précisément de 3,3% en 2005 et de 3,6% - en 2006. Par contre, pour le Japon, il ne s'agit respectivement que de 2,4% et de 2,1%, ainsi que pour la zone euro (2,3% et 2,5%), le taux de croissance sera bien inférieur à la moyenne.

Pour les pays qui, comme la Russie, ne font pas partie de l'Organisation de coopération et de développement économiques mais coopèrent très étroitement avec celle-ci, les prévisions les plus optimistes sont liées à la République populaire de Chine (RPC) où la croissance économique va se monter à 8% en 2005 et à 8,5% - en 2006, alors que l'inflation va s'y maintenir au niveau de 4%.

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