Des analystes russes proposent de privatiser Vneshtorgbank

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MOSCOU, 8 décembre - RIA-Novosti. Des analystes russes proposent de privatiser Vneshtorgbank (VTB) au moyen d'un placement primaire de ses actions. Ils ont formulé cette proposition au cours de la table ronde intitulée "Bilan de l'année bancaire" qui s'est déroulée mercredi.

Gareguine Tossounian, président de l'Association des banques de Russie, estime que le placement primaire d'actions constitue un moyen efficace de privatiser les grosses banques.

En même temps, le gouvernement russe projette de privatiser la VTB au moyen de l'entrée dans son capital d'investisseurs stratégiques étrangers.

"Mais la vente du bloc de contrôle à des investisseurs occidentaux n'est pas le meilleur moyen, loin de là", estime Gareguine Tossounian. Il a expliqué que si d'importants blocs d'actions de deux ou trois grosses banques russes sont vendus à des intervalles réduits, la part des sociétés étrangères dans le capital global des banques russes pourrait augmenter des 7% aujourd'hui à 40-50%.

Pourtant, en cas de placement primaire des actions de la VTB sur le marché russe, "les acheteurs ne manqueront pas", estime le président de l'Association des banques russes.

Avis qui est partagé par le président du Haut Collège d'économie, Alexandre Chokhine. "Le schéma de placement public d'actions est une technologie normale car la privatisation est ainsi réalisée au moyen d'un schéma transparent", a-t-il dit.

Il s'est dit en désaccord avec ceux qui affirment que les actions de Vneshtorgbank ne seraient pas demandées en Russie. Il s'agit aussi bien d'un investisseur stratégique que d'investisseurs de portefeuille.

Le président du Haut Collège d'économie a cité l'exemple de Youanskneftegaz : beaucoup rejetaient l'éventualité de son rachat par des investisseurs russes. "Si une compagnie russe qui n'appartient pas au secteur financier porte l'intérêt pour le business bancaire, il y aura toujours un investisseur stratégique", a expliqué Alexandre Chokhine.

Celui-ci a exprimé la crainte que l'un des investisseurs étrangers les plus probables - Banque européenne de reconstruction et de développement - puisse, après son entrée dans le capital de la VTB, concéder ses parts à d'autres investisseurs privés.

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