"Le marché des valeurs reflète en quelque sorte les résultats de notre travail. Il s'est accru de 37% en 2002 et de 7% en 2003 mais en 2004 la croissance sera vraisemblablement nulle bien qu'au début de l'année le marché ait affiché une tendance à la hausse", a dit le ministre.
Les investisseurs n'ont pas fait confiance aux offres faites par le gouvernement ou bien elles ont été mal formulées, a-t-il estimé.
Après l'annonce de la fusion de Gazprom avec Rosneft, la capitalisation du géant gazier s'est accrue de 12 milliards de dollars en deux jours pour atteindre le chiffre record de 69 milliards le 18 novembre. Mais à la suite d'une série de déclarations, le marché a reculé et, en l'espace d'une quinzaine, la capitalisation du holding est descendue à 62 milliards de dollars.
C'est le résultat de notre politique courante sans laquelle il est impossible de créer un climat qui permettrait d'attirer des investissements, a dit le ministre. A son avis, il est donc nécessaire de signaler au marché quelle croissance nous attendons l'année prochaine pour augmenter la confiance des investisseurs et mettre fin aux tendances négatives.
