"Je trouve que c'est très important, intéressant et prometteur", a-t-il dit mardi au cours de sa rencontre avec le chef du holding Interros, Vladimir Potanine.
"Nous continuons de travailler de concert avec notre Académie des sciences à la création de l'industrie nationale de l'hydrogène énergétique. Nous croyons que c'est effectivement une technologie de l'avenir", a dit pour sa part Vladimir Potanine.
Il a relevé que le coût de ce projet est évalué à plus de 100 millions de dollars et que la Russie a pour objectif de gagner les marchés prometteurs, notamment dans les pays industriels, pour écouler des produits de l'industrie de l'Hydrogène énergétique.
Evoquant un accès limité aux marchés occidentaux pour les technologies russes, Vladimir Potanine a demandé au président et au gouvernement une assistance en la matière. Le président a répondu par l'affirmative.
L'Académie des sciences et le géant métallurgique Norilski Nikel contrôlé par Interros avaient signé en 2003 un accord de coopération, sans précédent, dans le domaine de l'hydrogène énergétique. Les sidérurgistes ont été les premiers en Russie à décider d'investir annuellement 40 millions de dollars dans le programme public prévu pour 10 ans. Il s'agit de la conception d'une série d'installations énergétiques fonctionnant à l'hydrogène, notamment pour l'industrie automobile.
