"En cas de situation de conflit, nous sommes en mesure de venir en aide aux consommateurs européens en augmentant le transit", a-t-il précisé.
Il a également exprimé l'espoir que la situation de conflit entre la Biélorussie et Gazprom serait réglée dans les plus brefs délais et que les parties parviendraient à des "ententes permettant d'assurer un transit stable du gaz par la Biélorussie".
Le contrat de livraison de gaz russe à la Biélorussie expirera dans trois jours. Faute de nouveau contrat, Gazprom ne livrera pas de gaz à la Biélorussie en 2007, ont fait savoir les représentants de la compagnie.
Néanmoins, a souligné le porte-parole de Gazprom Sergueï Kouprianov, "les livraisons destinées au transit seront effectuées intégralement". Mais les déclarations de la Biélorussie selon laquelle elle ne resterait pas sans gaz car le transit passe par son territoire suscitent des appréhensions auprès des dirigeants de la compagnie.
Le président du directoire de Gazprom Alexeï Miller a affirmé mercredi que la compagnie avait officiellement prévenu ses partenaires en Europe occidentale de la situation qui s'était créée dans les contacts avec la Biélorussie. "Nous avons envoyé aujourd'hui des lettres à nos partenaires - Lituanie, Pologne, Allemagne - les prévenant de la situation qui se crée en matière de livraisons de gaz à la Biélorussie", a-t-il dit.
Gazprom ne parvient pas à s'entendre avec la Biélorussie sur le prix du gaz russe en 2007.
Comme l'a fait savoir à RIA Novosti le porte-parole de Gazprom Sergueï Kouprianov, la Russie accepte des "concessions sans précédent" en proposant à Minsk les conditions les plus avantageuses d'achat du gaz russe par rapport à d'autres républiques de l'ex-URSS: l'achat du gaz en 2007 au prix de 105 dollars les 1.000 m3 (75 dollars en espèces, et 30 dollars par des actions de Beltransgaz). Mais la Biélorussie a décliné ces propositions.