La Grèce et la Bulgarie se concertent sur l'oléoduc Bourgas-Alexandroupolis à Athènes

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ATHENES, 16 janvier - RIA Novosti. La Grèce et la Bulgarie ont mené mardi à Athènes des consultations sur le projet d'oléoduc Bourgas-Alexandroupolis, a annoncé la télévision publique grecque.

Le ministre grec du Développement Dimitris Sioufas, a reçu son homologue bulgare Assen Gagauzov.

"Mon collègue bulgare et moi nous avons eu un entretien très détaillé sur une seule question : la promotion de l'accord intergouvernemental sur la construction de l'oléoduc Bourgas - Alexandroupolis. Les positions de la Grèce, de la Bulgarie et de la Russie sont proches et nous avons enregistré des progrès dans nos négociations", a notamment annoncé M. Sioufas.

"Je pense que nous signerons cet accord et réaliserons cet oléoduc qui a une grande signification non seulement pour la Bulgarie, la Grèce et la Russie mais aussi pour l'Union européenne. Ce projet sera réalisé en conformité avec la politique énergétique de l'Union", a indiqué pour sa part M. Gagauzov.

Le ministre bulgare du Développement régional a aussi parlé de son intention de se rendre prochainement à Moscou pour débattre de la marche des négociations sur l'oléoduc avec le ministre russe de l'Industrie et de l'Energie Viktor Khristenko.

En avril 2005, les gouvernements russe, grec et bulgare ont signé un mémorandum sur la pose de l'oléoduc transbalkanique Bourgas (port bulgare sur la mer Noire) - Alexandroupolis (Grèce, sur la Méditerranée).

A la rencontre tripartite des leaders russe, grec et bulgare en septembre 2006 à Athènes, il a été annoncé que l'accord entre les gouvernements des trois pays serait signé avant la fin de l'année. Mais les négociations ont pris du temps.

Le projet Bourgas-Alexandroupolis prévoit la création d'un nouvel itinéraire supplémentaire permettant de transporter le pétrole russe de Bourgas, sur la mer Noire, vers les marchés européens, américains et d'Asie-Pacifique via la Bulgarie et la Grèce, et de lui éviter le goulet d'étranglement des détroits turcs. Son parcours projeté est de 280 km, son débit devra s'élever à 35 millions de tonnes par an, avec la possibilité de le porter à 50 millions de tonnes. La technologie utilisée permettra de transporter différents types de pétrole. Le projet est estimé à 783 millions d'euros.

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