"Nous partons du principe qu'il n'y aura pas de quotas et que l'accès (au pipeline) sera égal", a affirmé M. Serioguine. Le responsable a fait observer que la conduite passerait par le territoire de l'Union européenne et que la législation européenne garantit le libre accès à toutes les infrastructures de transport.
De l'avis de M. Serioguine, il est exclu que l'un des producteurs puisse se voir interdire l'accès au pipeline.
Selon lui, il n'y aura pas de pénuries de capacités, du fait que la conduite est une "alternative" au transport par pétroliers.
"Si le pipeline d'un débit de 35 millions de tonnes est occupé, cela signifiera qu'il n'y aura pas de files d'attente dans les détroits turcs", a expliqué M. Serioguine.
Le 15 mars dernier, la Russie, la Grèce et la Bulgarie ont signé un accord intergouvernemental sur la construction de l'oléoduc qui transportera du brut russe vers les marchés européen, américain et asiatique en contournant le Bosphore et les Dardanelles surencombrés. Le projet, étudié depuis de longues années, est estimé à près de 1 milliard d'euros.