"Nous ne planifions actuellement aucun grand réexamen de cette question, pas plus qu'une adhésion à l'euro", a-t-il déclaré lundi lors de sa première grande conférence de presse en tant que chef du gouvernement britannique.
C'est ce même Gordon Brown, qui en 2003, alors ministre britannique des Finances, après l'étude de la question avait annoncé le verdict selon lequel, compte tenu des paramètres, une adhésion de la Grande-Bretagne à la zone de circulation de la monnaie commune européenne était prématurée.
"Nous avons pris une décision difficile concernant l'euro, mais elle était basée sur le fait que ni l'Union européenne, ni la Grande-Bretagne ne serait ressortie gagnante d'une telle adhésion", a rappelé le premier ministre.