L'OTAN doit rester à l'écart de la protection des pipelines (expert)

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BAKOU, 31 octobre - RIA Novosti. La protection de l'oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan (BTC) doit incomber aux pays traversés par ce pipeline et non pas à l'OTAN, a déclaré mercredi l'analyste politique Rassim Moussabekov lors d'une conférence de presse organisée à RIA Novosti.

L'expert commentait les paroles du vice-premier ministre azerbaïdjanais, Abid Charifov, selon lesquelles l'Alliance atlantique avait rejeté la demande de fournir à l'Azerbaïdjan, à la Géorgie et à la Turquie des équipements modernes et des forces mobiles en vue d'assurer la sécurité des pipelines.

"Nous devons être réalistes: un millier de kilomètres de l'oléoduc BTC passent par le territoire turc. Il serait absurde d'exiger que cette portion soit protégée par des groupes mobiles américains, allemands ou italiens, comme il serait absurde de demander à l'OTAN de remplir cette mission en Azerbaïdjan et en Géorgie", rapporte l'agence News Azerbaijan, citant les paroles de l'analyste politique.

Selon lui, le budget national grandissant de l'Azerbaïdjan lui permet d'assurer seul la sécurité des pipelines passant par son territoire.

"L'OTAN pourrait aider un pays qui ne dispose pas des moyens nécessaires pour sécuriser un oléoduc, par exemple en cas de danger d'attaque balistique. L'OTAN peut également faire part de ses renseignements à l'aide d'un satellite. Enfin, elle a accepté d'aider à la formation de spécialistes en matière de gardiennage des canalisations, notamment d'apprendre à des officiers des pays de l'alliance à se servir des équipements nécessaires à la sécurisation des pipelines", a affirmé M. Moussabekov.

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