"Il s'agit d'un événement économique de premier plan en Serbie", a-t-il souligné, cité par l'agence de presse serbe Tanjug.
Soucieux de faire de la Serbie un Etat économiquement fort, le gouvernement serbe espère ainsi garantir des livraisons d'hydrocarbures stables et fiables, a-t-il relevé.
Si M. Kostunica n'a pas dévoilé les détails de l'accord russo-serbe, on sait que ce dernier prévoit la pose d'une ramification du gazoduc South Stream en Serbie et la construction de plusieurs aires de stockage souterrain de gaz, ainsi que des investissements dans la compagnie publique Naftna Industrija Srbije (NIS). Selon différentes estimations, la Russie est prête à verser entre 400 et 500 millions d'euros pour détenir 51% des actions de NIS.