"A l'heure actuelle, le calcul des pertes supportées par le système bancaire mondial n'est pas encore terminé. Par conséquent, la recherche des ressources compensatoires continue", a-t-il affirmé.
Les retombées de la crise financière mondiale due aux problèmes hypothécaires américains ont frappé la Russie début août dernier. Ce facteur n'a pas tardé à aggraver la situation en matière de liquidité sur tout le marché financier et notamment dans le secteur bancaire.
Avant août dernier, de nombreuses banques russes fonctionnaient essentiellement grâce aux emprunts pratiqués sur les marchés extérieurs. Au moment de la crise, la plupart des institutions financières et des investisseurs étrangers ont ramené au minimum leurs placements dans les actifs risqués, notamment dans les sociétés et les banques russes. Cette pratique a fait que les entreprises et les banques bénéficiant d'une notation peu élevée sont restées sans crédits, alors que les sociétés financièrement plus solides ont conservé la possibilité d'emprunter, mais à des taux d'intérêt plus importants.