"La croissance en Russie dépend non seulement des prix pétroliers mais aussi de mesures anticrises", a souligné la ministre.
Interrogée sur la récente déclaration du ministre des Finances Alexeï Koudrine selon qui une récession aura lieu même avec le baril à 55 dollars, Mme Nabioullina a expliqué qu'il s'agissait d'une baisse des rentrées budgétaires et non pas de l'ensemble de l'économie.
Plus tard, le ministre des Finances Alexeï Koudrine a également expliqué aux journalistes que le PIB russe progresserait en 2010-2011 si le prix moyen annuel du brut était 50 à 55 dollars le baril, "seulement, les rentrées budgétaires se contracteront par rapport aux prévisions préliminaires".
A la question de savoir si l'économie russe renouait avec la croissance en 2010, Mme Nabioullina a répondu: "Si l'économie mondiale sort du rouge, nous la suivrons et une faible croissance sera possible".
De l'avis de la ministre, si les mesures anticrises du gouvernement exercent un effet positif sur l'économie une stabilisation sera possible au quatrième trimestre 2009.