Le groupe propose notamment de mettre en place une agence pétrolière internationale et un fonds de stabilisation au sein duquel seront représentés, selon Eni, aussi bien les producteurs que les importateurs de pétrole.
"Ce sera une sorte de régulateur disposant de mécanismes de lancement d'initiatives concrètes", a expliqué le PDG d'Eni, Paolo Scaroni.
Dans le cas où les cours pétroliers s'effondreraient, un autre organisme - un Fonds global de stabilisation - entrerait en jeu pour garantir un minimum de revenus aux pays producteurs.
"Je pense que notre proposition suscite un certain intérêt et, bien sûr, elle peut être améliorée", a noté M.Scaroni.
La veille le président d'Eni, Roberto Poli, avait expliqué pourquoi la société jugeait qu'un prix compris entre 60 et 70 dollars le baril était "idéal". Selon lui, un cours au-dessous de 60 dollars entraverait les investissements dans la production pétrolière et au-dessus des 70 dollars constituerait un obstacle la croissance.