Les démocrates et les républicains sont parvenus à un accord sur la hausse de la limite de la dette nationale et la baisse des dépenses budgétaires. Le président américain Barack Obama a assuré que le compromis atteint supprime la menace du défaut de payement et de la nouvelle crise économique.
Selon une source anonyme dans le Congrès, la limite de la dette nationale des Etats-Unis sera augmentée de deux trillions de dollars. En même temps, on commencera la réalisation du programme à deux étapes sur la réduction des dépenses nationales. On prévoit qu’elles diminueront de 2,5 trillions de dollars au cours de 10 années prochaines. Les réductions sérieuses attendent le département militaire, le budget du Pentagone sera réduit de 350 milliards de dollars. Les domaines sociaux et médicaux sont pour le moment hors danger, les congressistes ont décidé de ne pas baisser leur financement. Barack Obama a exprimé son espoir que les représentants du business soutiendraient le programme adopté et renonceraient aux exonérations fiscales et aux déductions spéciales ce qui serviraient d’une source des nouvelles recettes budgétaires.
Lors de la discussion, les républicains et les démocrates ont fait des concessions. En même temps, la décision qui a été prise est favorable pour les républicains. Ils ont atteint ce que maintenant la hausse de la dette nationale est liée à la baisse des dépenses, a expliqué l’analyste principal de la société « Capital Finance » Alexeï Viazovski.
Le problème consiste non pas en baisse des dépenses, mais en programme à trois étapes de la hausse de la limite de la dette nationale. Actuellement, d’après ce programme, la limite n’est augmentée que de 400 milliards. Et les futures hausses sont liées à la baisse des dépenses nationales. Barack Obama devra maintenant toujours négocier avec les républicains sur la baisse des dépenses. Les républicains l’ont fait exprès pour tenir le président en laisse. Nous nous sommes accordés sur la baisse, nous n’hausseront pas pour toi. Si nous n’haussons pas, aux Etats-Unis il y’aura tout de suite une crise de la dette et un défaut de payement. Tout cela peut s’aggraver d’ici à 2012 et vers les élections présidentielles.
Les experts soulignent que probablement les parties se sont accordées de ne pas admettre l’effondrement. Cependant, la prise de la décision traînait en longueur en raison de ce que les parties ont essayé d’obtenir les conditions plus favorables. Les groupes de lobby ont travaillé à l’intérieur des partis en essayant de garder le financement complet pour leurs programmes.