Un budget d’austérité drastique a été adopté ce mercredi matin par le parlement grec à Athènes. Ce budget table sur une forte baisse du déficit pour la cinquième année consécutive de récession.
Ce budget 2012 comporte notamment de nouvelles hausses d’impôts, des baisses de salaires des fonctionnaires et des réductions du nombre de salariés du secteur public, ce qui montre la détermination d’Athènes de rester dans la zone euro.
«Notre position en Europe est non négociable», a affirmé le Premier ministre Lucas Papademos, ancien vice-président de la Banque centrale européenne (BCE). «La Grèce est et restera une partie intégrante de l’Europe unie et de l’euro».
Le budget d’austérité va de pair avec le processus d’effacement d’une partie de la dette publique qui pèse sur plus de 160% du PIB et la négociation d’un deuxième plan d’aide lancé par les pays européens.
Le budget a été voté à 258 voix sur 300, avec 299 votants et 41 députés qui se sont exprimés contre, selon le décompte officiel.
