Pour les spéculateurs européens, les impôts ne seront pas trop élevés

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La semaine dernière, à la rencontre des ministres des finances des pays de l’UE, ils n’ont toujours pas pu tomber d’accord sur l’introduction d’un impôt unifié sur les transactions boursières. La décision prise était bien molle : créer un groupe de travail, étudier, analyser, et puis laisser venir.

Mais les politiques n’abandonnent toujours pas l’idée de percevoir des impôts sur les opérations très avantageuses, capables d’apporter aux acteurs une fortune en un clin d’oeil.  En mai de 2010, par exemple, pendant 16 secondes, à cause de la chute du cours Dow Jones à la bourse des valeurs de New-York, un trillion de dollars a enrichi les comptes bancaires des spéculateurs, ayant joué à la baisse. Le commentateur Sergei Gouk continue ce sujet :

Ici, l’avis d’Alexei Kouznetsov, chef du centre des études européennes de l’IMEMO :

« Chaque pays essaie de défendre ses intérêts. Pour nombre d’entre eux, la sphère des services, y compris financiers, est devenue une des orientations  choisies. Et si l’impôt est introduit ?  Il n’est pas difficile de transférer les actions d’une bourse vers l’autre. En plus, pour les petits pays, un problème se pose actuellement : l’internationalisation des marchés de fonds fait que le secteur des opérations financières part à l’étranger. Supposons que sur le marché des actions de tous les pays de l’UE, l’imposition est introduite. Qu’est-ce que cela donnera ? La City de Londres continuera à remplir ses fonctions, ainsi que quelques autres  pays. Mais la bourse de Varsovie, de Budapest  sont déjà devenues une espèce de succursales. Nul ne sait ce qui les attend avec une telle imposition. Voilà pourquoi ces pays essaient de calculer les suites pour ne pas apporter un préjudice supplémentaire à leurs économies » .

Wolfgang Schäuble, qui a subi un fiasco en essayant d’introduire l’impôt sur les transactions financières ne serait-ce que dans la zone de l’euro, n’a pas renoncé à l’idée. Il est passé à une tactique de multiplications des démarches.  

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