Une coopération réelle

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La Grande-Bretagne adhérera au projet Nord Stream, estiment les experts russes. Londres peut se heurter prochainement au déficit de ressources énergétiques et entend régler ses problèmes en développant l’électronucléaire. Il est prévu de construire d’ici 2025 huit centrales nucléaires. Le consortium russe « Rosatom » est parmi les prétendants au contrat.

Ces cinq dernières années la Grande-Bretagne a importé son gaz. Le Qatar et la Norvège sont les principaux fournisseurs de combustibles à Londres. Au micro le chef du Fonds de développement énergétique Serguei Pikine :

« La diversification des livraisons est à l’origine de la concurrence et entraîne la baisse du prix des ressources. D’où l’intérêt de l’administration et des compagnies britanniques ».

Les autorités britanniques poursuivent les consultations avec Gazprom sur l’intégration au Nord Stream. Le gazoduc a été mis en exploitation en 2011 et satisfait dès aujourd’hui 15 % des besoins de l’Europe en combustibles. Après la mise en marche du second embranchement sa capacité de production augmentera. Le consortium russe sera un partenaire sérieux lors de la mise en œuvre du projet britannique. Gazprom a sa filiale s’occupant de la vente de gaz en Grande-Bretagne. Au micro l’analyste du Fonds de sécurité énergétique nationale Alexandre Passetchnik : 

« La Grande-Bretagne s’intégrera au Nord Stream, ce n’est pas une idée éphémère. La consommation de gaz en indices absolus augmente en Grande-Bretagne et la participation au projet est parfaitement logique ».

En plus d’étendre les importations de gaz, la Grande-Bretagne fait renaître les projets de construction de plusieurs centrales nucléaires. La compagnie Horizon Nuclear Power : l’entreprise mixte des consortiums allemands E.On et RWE devra réaliser le projet. Or, après la catastrophe de la centrale Fukushima au Japon, l’Allemagne et ses compagnies énergétiques ont réduit leurs projets d’électronucléaire. Au micro l’ancien vice-directeur de l’AIEA Victor Mourogov :  

« Dans les années 70 la Grande-Bretagne a été parmi les grandes puissances nucléaires. Après la découverte des réserves de pétrole et de gaz dans la mer du Nord les Britanniques ont fermé la plupart de leurs réacteurs et l’Allemagne entend en faire de même. Aujourd’hui les réserves de la mer du Nord s’épuisent ».

La compagnie Horizon Nuclear Power est exposée à la vente. Le consortium « Rosatom » a déclaré les projets d’achat. La direction du consortium garantit qu’en cas de la construction des centrales de nouvelle génération en Grande-Bretagne, elles correspondront aux critères mondiaux de sécurité. Les standards de « Rosatom » sont reconnus dans le monde entier.

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