La Russie possède une série d’avantages susceptibles d’attirer les investisseurs étrangers, a noté au forum Igor Roudenski, chef du comité de la Politique économique à la Douma (chambre basse du parlement russe). Ce sont : les immenses réserves financières accumulées, la dette d’Etat peu importante, qui ne dépasse pas 13 % du PIB. L’Etat participe activement à de gros projets, en partageant les risques des investisseurs. Nous nous sommes dotés d’une base juridique indispensable, qui garantit les capitaux placés, a relevé le député.
A part la Loi sur les investissements étrangers en Russie qui garantit les capitaux étrangers placés, nous avons adopté un paquet assez important de projets de loi concernant l’aménagement des zones économiques spéciales, qui sont actuellement déjà au nombre de 27. Nous avons créé un nombre considérable d’institutions de développement, dans lesquelles l’Etat a investi quelque 2,5 trillions de roubles (78 milliards de $).
Le ministre du Développement régional Igor Sluniaïev a attiré l’attention sur les atouts comme la baisse du taux d’inflation, un système fiscal stable, la bonne rentabilité des projets d’investissement et des rythmes de croissance économique normaux au regard des normes européennes.
Moscou reçoit la part du lion des investissements étrangers en Russie. On le doit en partie à la récente extension de la capitale, qui en a fait l’une des plus importantes mégapoles d’Europe. Les efforts des autorités municipales jouent aussi leur rôle. Un régime au maximum favorable a été mis en place pour les gros investisseurs, a noté le maire de Moscou, Sergueï Sobianine.
Nous sommes prêts à examiner les propositions des gros fabricants, qui ont intérêt à avoir un accès direct au plus important marché de la consommation et qui ont besoin du personnel qualifié dont nous disposons à Moscou. Il est question de facilités municipales spéciales touchant l’impôt sur le patrimoine, la location des terrains. A titre d’exemple je peux me référer au consortium Renault-Nissan, qui vient de décider de faire des investissements supplémentaires et de pratiquement doubler sa production automobile à Moscou. T