Les exportations de céréales, d’huile végétale et de graines de cultures oléagineuses sont poursuivies. Or, il est possible que les entreprises agricoles ne s’avèrent pas suffisamment compétitives faute d’investissements, estime le vice-président du Comité de la CCI russe pour l’exploitation de la nature et l’écologie Vladislav Joukov, membre du Conseil pour le complexe agro-industriel et l’exploitation de la nature auprès du président du Conseil de la Fédération :
« Il est possible que la plupart des entreprises, privées de la possibilité de concurrencer les fournisseurs européens, ne puissent plus s’intégrer aux marchés avec leurs produits. L’agriculture est un processus cyclique, saisonnier qui exige à une certaine période de gros investissements et doit être rentable. La rupture de ce cycle entraîne un échec sérieux dans le modèle économique du complexe agro-industriel et l’impossibilité de s’intégrer aux marchés avec un prix adéquat de produits qui sont, de ce fait, moins demandés. La plupart des fournisseurs, en premier lieu les gros fournisseurs, seront en faillite. Le petit fournisseur ne saura pas lui non plus trouver son segment au marché. Ainsi, la situation dégrade. »
L’agriculture ukrainienne se développe. L’industrie du lait et de la viande ainsi que l’industrie du sucre essuient des pertes sérieuses. La demande de la part de la Russie a baissé d’un tiers. Les Européens ne sont pas pressés d’acheter les produits ukrainiens. Néanmoins, Kiev essaie de faire croire que l’intégration européenne est le meilleur moyen de promouvoir l’agriculture de l’Ukraine indépendante. T
