Le groupe pétrolier russe Lukoil opère dans certains pays présentant des risques politiques et économiques graves qui pourraient compliquer sensiblement les activités de cette société, voire l'amener à quitter les régions particulièrement dangereuses, indique le rapport comptable de Lukoil pour le deuxième trimestre de 2014.
Selon le document, il s'agit de pays où les risques politiques sont considérés comme très importants: l'Irak, le Venezuela, la Côte d'Ivoire, le Ghana, l'Egypte et l'Ukraine.
"Dans certains de ces pays, les actifs et le personnel du groupe font l'objet d'une menace terroriste", lit-on dans le rapport.
La compagnie estime en outre que la dégradation substantielle de l'image de la Russie dans la plupart des pays étrangers pourrait se répercuter négativement sur la perception de la marque Lukoil par ses clients, ce qui ferait baisser à brève échéance les ventes en détail.
"L'évolution négative de la situation autour de l'Ukraine risque d'entraîner des conséquences macroéconomiques défavorables pour certaines régions où la société exerce ses activités, dont une augmentation de la volatilité de la monnaie locale et une dégradation des conditions commerciales dans leur ensemble", indique le rapport.
Afin d'évaluer l'influence des risques politiques et économiques sur son activité, le groupe a conçu trois scénarios prévisionnels: ceux de base, optimiste et de stress.
"La société déploie un maximum d'efforts en vue de réduire au minimum les effets négatifs des risques macroéconomiques. L'application du scénario de stress permet de révéler les actifs et les projets d'investissement les plus sensibles aux modifications des paramètres macroéconomiques et de prendre les décisions administratives nécessaires, y compris celles visant à optimiser le portefeuille des projets d'investissement du groupe", souligne le rapport.
