Gaz: le nouveau projet russe en Turquie ouvert à l'UE (Medvedev)

© RIA Novosti . Dmitry Astakhov / Accéder à la base multimédiaDmitri Medvedev
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Les pays européens pourront s'associer au nouveau projet gazier que la Russie envisage de réaliser en Turquie, a déclaré mercredi le premier ministre russe Dmitri Medvedev.

Les pays européens pourront s'associer au nouveau projet gazier que la Russie envisage de réaliser en Turquie, a déclaré mercredi le premier ministre russe Dmitri Medvedev.

"Nous allons augmenter la capacité du gazoduc Blue Stream ou créer des capacités supplémentaires en mer Noire et construire un hub gazier en Turquie d'où le gaz pourrait être acheminé vers d'autres pays. Il s'agit d'un projet non moins intéressant et auquel tant nos partenaires européens membres de l'UE que nos autres partenaires pourraient s'associer", a déclaré M.Medvedev dans une interview à la télévision russe.

Selon lui, le nouveau projet "sera différent de South Stream".

"Il va sans dire qu'il fera l'objet de nos négociations avec les pays intéressés", a souligné le chef du gouvernement russe.

Le 1er décembre, lors de sa visite d'Etat en Turquie, le président russe Vladimir Poutine a déclaré que Moscou ne pouvait plus poursuivre la réalisation du projet South Stream en raison de la position non constructive de l'Union européenne.

Cette dernière tentait de bloquer le projet depuis plusieurs années au motif qu'il ne correspondait pas aux normes du Troisième paquet de libéralisation du marché de l'énergie. Communément appelé "troisième paquet énergie", ce document interdit aux sociétés de production de gaz de posséder des gazoducs de transport sur le territoire de l'Union européenne.

La décision de suspendre les travaux sur le gazoduc South Stream a été annoncée par les autorités bulgares le 8 juin dernier après leur entretien avec des congressistes américains, dont le républicain John McCain qui a suggéré à Sofia de "réduire la participation russe" au projet South Stream.

La nouvelle formule proposée par Moscou prévoit la construction d'un deuxième gazoduc entre la Russie et la Turquie par le fond de la mer Noire. Sa capacité de transport annuelle sera de 63 milliards de mètres cubes de gaz, dont 14 milliards de mètres cubes seront destinés à la Turquie et le reste livré à la frontière entre la Turquie et la Grèce.

Dans ce cas, les pays désireux de recevoir ce gaz seront obligés de construire à leur propre frais les pipelines menant vers le point de livraison.

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