«Il n'y a pas longtemps, j'ai visité un grand salon de construction mécanique à Ekaterinbourg. J'ai mesuré combien les sanctions antirusses de la part de l'Occident avaient affecté les entreprises tchèques en Russie. Une grande partie du salon était consacrée à la coopération russo-chinoise. Il y avait des tramways et des locomotives qui ressemblaient beaucoup à ceux produits en Tchéquie», a-t-il souligné.
Il a également attiré l'attention sur le fait que les pays membres de l'Union européenne respectent rigoureusement les sanctions antirusses ce qui a considérablement réduit leurs relations commerciales avec la Russie. Dans le même temps, le volume des échanges commerciaux entre les États-Unis et la Russie est resté le même, ce qui ne peut que faire réfléchir.
Selon lui, les sanctions antirusses et les contre-mesures de Moscou ont provoqué une baisse des exportations tchèques vers la Russie de 3,7 % à 1,6 %. Pourtant, au cours des sept premiers mois de l'année 2017, le volume des échanges entre la République tchèque et la Russie a augmenté de 35,4% et a atteint 4,8 milliards de dollars. Les exportations tchèques ont augmenté de 14,5%, et atteint 1,5 milliard de dollars.
«Cette reprise est due à l'établissement de contacts directs entre les différentes régions et les entreprises tchèques et russes. En outre, la visite actuelle du Président Zeman ainsi que les deux forums business auxquels participeront des hommes d'affaires des deux pays à Moscou et à Ekaterinbourg devraient aider à restaurer les contacts anciens et établir de nouveaux contacts fructueux», a-t-il conclu.
L'Union européenne a décrété des sanctions contre de Moscou en mars 2014 en raison de la crise ukrainienne et du rattachement de la péninsule de Crimée à la Fédération de Russie. En réaction, Moscou a limité ses importations de marchandises en provenance de pays ayant introduit des sanctions à son encontre.