Les médias ont largement relayé les récents déboires de Huawei aux États-Unis, où son ambitieux projet de partenariat avec l'opérateur américain AT&T est tombé à l'eau en janvier. En fait, ce groupe chinois s'est déjà vu interdire l'accès à de vastes projets d'infrastructures sur le territoire américain pour des «raisons de sécurité nationale» et de craintes d'espionnage.
«Les États-Unis ont dressé à maintes reprises différentes barrières devant Huawei, et il est parfaitement évident que ce n'est que du protectionnisme à l'état pur. Les investissements chinois sont rejetés sous prétexte de sécurité nationale», a rappelé à Sputnik Xu Feibiao, du Centre d'étude de l'économie mondiale à l'Institut chinois des relations internationales contemporaines.
Et d'ajouter que cela était une pratique typique des Américains pour faire face à la concurrence ces dernières années.
«C'est que la Chine a atteint un très haut niveau dans la production d'équipements télécoms, ce qui préoccupent les autorités des États-Unis qui craignent la concurrence. […] En outre, le terme "sécurité nationale" est très vaguement défini par les règles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), et les Américains en profitent», a expliqué M.Xu.
Le groupe chinois Huawei est un géant des équipements télécoms et est le 3e fabricant mondial de smartphones.
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