L'Union européenne ne cesse de changer d'attitude envers le nucléaire civil, a rappelé à Sputnik le directeur général de la Fondation nationale pour la sécurité énergétique Konstantin Simonov.
«Il y a eu même des situations parfaitement absurdes. Un exemple classique est l'histoire de la centrale nucléaire d'Ignalina, dont la fermeture était devenue une condition sine qua non de l'adhésion de la Lituanie à l'UE. À l'époque, après Tchernobyl, le "scepticisme atomique" s'est instauré en Europe. Mais ensuite, le nucléaire civil a été réhabilité, et la Lituanie a appris à son grand étonnement qu'on aurait pu ne pas fermer sa centrale», a indiqué l'interlocuteur de l'agence.
Et d'ajouter que la modernisation des vieilles centrales nucléaires était nécessaire, y compris en Europe.
«Je ne comprends tout simplement pas pourquoi cette exigence n'est pas adressée à tous les pays d'Europe, mais seulement aux pays d'Europe de l'Est. Ne s'agit-il pas là cette fois encore du "deux poids, deux mesures"?», a poursuivi M.Simonov.
Selon ce dernier, l'UE devrait enfin décider s'il a besoin ou non de l'énergie atomique pour en finir une fois pour toutes avec la lutte entre les optimises et les sceptiques nucléaires.
Depuis sa mise en service, la centrale de Dukovany a produit quelque 418 TWh, une quantité qui suffirait à couvrir la consommation totale d'électricité en République tchèque pour près de sept ans.
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